Plafonnement des frais bancaires : zoom sur les établissements concernés

En France, de nombreux établissements bancaires vont procéder à un plafonnement de leurs frais.

Alors que les besoins des consommateurs ne cessent d’évoluer au fil des années, il est important pour les banques de s’adapter à cette progression. A ce propos, certaines institutions ont décidé de plafonner les frais bancaires. Cette initiative qui a pour but de protéger les clients devrait entraîner des conséquences non négligeables sur la gestion financière de ces derniers.

Plafonnement des frais bancaires

Face à la hausse des coûts, les banques se retrouvent dans l’obligation de réajuster les plafonds de revenus nécessaires pour accéder au plafonnement des frais d’incidents fixés à hauteur de 25 € par mois. Cette disposition a pour but d’aider les clients qui se trouvent dans le rouge sur le plan financier. Certains établissements ont par ailleurs pris la décision d’indexer les références sur la flambée générale des prix, à l’instar du revenu de solidarité active et du salaire minimum.

Depuis 2021, la loi impose de nouveaux paramètres concernant l’éligibilité à ce dispositif de plafonnement. Aujourd’hui, ces institutions sont soumises au respect de ces conditions. Il faut dire que les banques disposent d’une certaine latitude dans l’établissement du plafond de flux créditeurs mensuel à partir duquel un consommateur ne peut plus accéder au plafonnement.

Cette souplesse est pointée du doigt par les associations de consommateurs qui exigent l’abolition de cette mesure. En effet, les limites établies par les banques varient de manière considérable. A titre d’illustration, ce seuil est fixé à 1 710 € chez Ma French Bank contre 700 € seulement chez N26. Certains établissement se servent de références variables comme le SMIC et le RSA pour augmenter leurs intérêts.

Les consommateurs fragilisés par le système

Face aux dégâts engendrés par ces disparités, l’Unaf (union nationale des associations familiales) a fait part de son mécontentement. Selon elle, ces nouvelles dispositions ne protègent pas les consommateurs. Elle revendique ainsi une modulation des conditions de ressources suivant la situation individuelle et appelle à une homogénéité des prix pratiqués par les banques. Selon l’Unaf, cette approche est nécessaire pour garantir l’équité entre les consommateurs et assurer un plafonnement juste et équitable pour tous. Seul l’avenir nous en dira plus sur l’évolution de la situation.

À propos de l'auteur, Camille Lamotte

Camille a plus de 8 ans d'expérience en rédaction. originaire de Brest, elle a développé ses connaissances dans diverses agences de marketing. Chez Fluxbb, elle effectue des recherches approfondies et collabore avec notre équipe de rédaction pour proposer les meilleurs articles à nos lecteurs.

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