Selon une étude qui a été menée par l’association CLCV, les frais bancaires ont subi une hausse d’environ 3% cette année. Parmi les charges auxquelles les clients sont confrontés figurent les agios et les frais de découvert. A ce propos, certaines banques n’hésitent pas à faire payer le prix cher à leurs clients…
Les frais bancaires ne cessent de flamber en France
Avec le contexte d’inflation, les établissements bancaires sont prêts à tout pour maximiser leurs profits en facturant davantage les clients sur différentes charges : frais d’assurance, frais de retrait, frais d’utilisation de carte bancaire, etc. De quoi exaspérer de nombreux clients. Selon une récente étude menée par la Banque de France, ces différents coûts font perdre aux Français près de 200 € chaque année.
La situation se complique pour les frais prélevés en cas de découverts bancaires. On les appelle communément « agios ». Ces frais permettent de financer les différentes charges résultant du prêt temporaire dans le but de garder un compte actif en dépit d’un solde en-dessous de zéro €. En France, la loi est stricte concernant l’application des agios et les établissements bancaires sont tenus de respecter des limites pour éviter les abus.
Dans ces banques, les agios coutent une fortune
Certaines banques n’hésitent cependant pas à enfreindre cette règle en utilisant des démarches ingénieuses pour faire payer plus les clients à découvert. Selon la DGCCRF, plus de 20% des établissements bancaires sont hors la loi. Une situation qui handicape le client déjà fragilisé par la crise financière. Pour ce faire, ces banques servent d’un « minima forfaitaire d’intérêts débiteurs » sur les découverts ne dépassant pas un certain seuil. Cette stratégie permet de transformer les découverts en compléments de revenus pour les banques.
Les établissements en question sont la Banque populaire, la Société Générale, la Banque postale et BNP Paribas où les clients à découvert sont facturés dans les environs de 1,5 € à 13 €. Cet écart reflète une incohérence entre les règles régies par la loi et la réalité à laquelle les clients des banques sont confrontés.
