Voici une nouvelle qui devrait réjouir près de 4,5 millions de retraités en France. Alors que l’inflation fragilise les seniors au faible pouvoir d’achat, cette revalorisation représente un soulagement pour les heureux bénéficiaires. Faites-vous partie de ces veinards ? Réponses dans cet article !
Une hausse de pension pour ce mois de mars
Les retraités ont question sont ceux qui touchent la RAFP (retraite additionnelle de la fonction publique). Ce dispositif qui a été instauré en 2005 a pour but d’offrir un complément de revenus aux anciens employés de la fonction publique afin de les assurer une meilleure qualité de vie. Selon les autorités, la cotisation à cette retraite est prélevée sur une partie des salaires des retraités. Ces aides impliquent des indemnités, des droits en nature et diverses récompenses. L’évaluation de ces cotisations va dépendre des droits touchés par les fonctionnaires pendant toute la durée de leur carrière.
Il convient néanmoins de préciser que la RAFP ne représente qu’une infime partie de la pension des retraités (2%). Les agents de la fonction publique qui prennent leur retraite sans avoir cotisé ne sont pas concernés. D’où la valeur relativement moindre de cette pension. A titre de rappel, la rente moyenne qui a été octroyée aux pensionnaires durant l’année 2022 s’élève à 380 € par an. Ceux qui désirent accéder à une part de la pension doivent s’attendre à un capital mensuel s’élevant à environ 3 000 €.
A qui l’augmentation de 6,8% profite-t-elle ?
Tous les ans, l’Etat procède à une mise à jour automatique des pensions de retraite. Cette mesure s’applique également à la RAFP. A l’issue d’une concertation qui a été organisée le mois dernier, le conseil d’administration a pris la décision d’appliquer une hausse de 6,8% sur ces pensions. De quoi permettre aux pensionnaires de toucher plus d’argent à la fin du mois. A titre d’illustration, une personne âgée qui touche 1400 € par mois va profiter d’une somme de 72 € de plus. A cela s’ajoute une hausse de 1,90 € sur la retraite additionnelle de la fonction publique.
Etant donné que cette décision aurait dû être appliquée depuis le début de l’année, elle demeure rétroactive. Ce qui signifie que des rattrapage sont prévus au cours des deux prochains mois pour les anciens versements.
