Depuis le début de ce mois, l’apparition du « montant net social » sur la fiche de paie des salariés exerce une influence considérable sur le montant de la prime d’activité. Cette initiative a été prise dans le but de simplifier les procédures pour les bénéficiaires tout en limitant les erreurs et les éventuelles fraudes sociales auprès de la CAF (caisse d’allocations familiales). Elle n’est pourtant pas sans danger. Et pour cause…
Réforme de la prime d’activité : enjeux et intérêts
L’introduction du dispositif de « montant net social » en vigueur depuis le 1er février dernier constitue un changement capital dans le système de déclaration des revenus au sein de la CAF. Cette initiative vise principalement à faciliter les démarches administratives pour les allocataires du RSA et de la prime d’activité. Mais elle n’est pas sans conséquence, surtout sur les ménages qui touchent de faibles revenus.
Grâce à ce montant, les déclarations sont désormais standardisées dans le but de limiter les erreurs de calcul sur les montants des droits attribués aux allocataires. Aussi, cette nouvelle méthode de calcul offre une certaine transparence pour les bénéficiaires qui ont parfois du mal à se retrouver à cause de la complexité des démarches à suivre pour la déclaration. Avec ce projet, le gouvernement espère réduire le taux de non-recours à ces deux minimas sociaux.
Quels risques pour le portefeuille des allocataires ?
En dépit de ces nombreux avantages, cette réforme suscite l’inquiétude auprès des allocataires de prime d’activité, surtout ceux qui touchent des revenus limités. Selon les experts, cette transition risque de modifier le revenu de base, provoquant ainsi une diminution des aides allouées. Cependant, l’Etat est contre cette hypothèse, estimant que la réforme a pour principal objet de réduire les lourdeurs administratives sans impacter sur les montants des aides délivrées. Seul l’avenir nous en dira plus sur la réelle efficacité de ce projet sur le long-terme. En attendant, il faudra faire avec !